vendredi 12 décembre 2008

Pas de regret

Aujourd'hui j'ai discuté avec une fille, ça fait longtemps que je la connais. Et il m'arrive de parler encore de temps en temps avec. Quand on se voit, on a pas nécessairement beaucoup de choses à se dire, et pour dire vrai, on se parle presque pas, on se dit que l'essentiel, un peu comme si on avait jeté la rubrique "fait d'hiver" de nos conversation.

On parle de chose qui nous sont commune à tout les deux, de nos problème sans jamais trop en dire trop non plus, on est pas vraiment des amis, et pourtant nous sommes très proche. Je la connais assez que pour arriver à décoder les signes qu'elle m'envoie afin de me faire une idée de comment elle va, et vis versa. On sait tout les deux que si jamais on a un problème grave, on sera toujours là l'un pour l'autre, mais on sait aussi très bien qu'aucun de nous deux n'appellera l'autre si c'est le cas.

Je sais, que à un moment, ça n'allait pas du tout, je l'ai appris par un intermédiaire, j'ai été la voir, et je lui ai parlé. Ça ne s'est pas fait tout de suite, au contraire, ça a pris du temps avant qu'elle ne se sente mieux. Depuis ce n'est plus comme avant, elle se sent mieux mais sans être bien.

Et tout récemment on s'est reparlé, rien qu'en la regardant, je savais qu'elle allait bien, quelque chose l'avait changée. Elle m'a dit qu'elle avait une grave maladie, qu'elle pouvait mourir à tout moment, tout instant. Elle n'était pas triste de devoir me l'annoncer, et je le savais. Elle m'a dit qu'elle n'avait pas peur de mourir. Je lui ai rappelé ce qu'elle m'avait dit un jour, qu'elle ne voulait pas mourir vielle. Elle a rigolé, et elle a dit que c'était toujours le cas, et qu'avec un peu de chance, que son souhait serait exaucé.

A présent, je suis curieux de voir ce que je vais ressentir lorsqu'elle disparaîtra.